Politics, Re-Spun: No, BC Actually Mentored Saskatchewan’s Poor-Bashing

Despite being Metro News, Emily Jackson’s great piece yesterday [below] about how brutally cruel the Saskatchewan government is should make us mindful of a number of issues. Not the least of which is that the neoliberal Saskatchewan Party has been photocopying many of the worst of BC’s regressive and anti-social policies. That makes the BC … Continue reading No, BC Actually Mentored Saskatchewan’s Poor-Bashing

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The Adventures of Diva Rachel: Le pape François parle du «nouveau colonialisme» alors que l’Afrique ne s’est pas encore emancipée du colonialisme usité

Il y a trente ans, le pape Jean-Paul II a choisi le Cameroun comme emplacement pour présenter des excuses à l’Afrique noire pour l’implication des chrétiens blancs dans la traite négrière. Maintenant, c’est au tour du pape François d’emprunter l’Afrique sub-saharienne comme toile de fond lors qu’un discours anticolonialiste.

Pendant son voyage inaugural au «continent noir», le pape François a critiqué «les nouvelles formes de colonialisme» qui exacerbent «l’injustice terrible de l’exclusion urbaine». Le souverain pontife a également condamné la distribution injuste des terres, les mauvaises conditions de logement, etc. «Ces réalités … ne sont pas qu’un malheureux hasard, ni une ribambelle de problèmes indépendants. Ce sont les conséquences des nouvelles formes de colonialisme». [traduction libre]
Le colonialisme et l’Afrique sub-saharienne sont intimement liés.

colonialisme
La politique ou la pratique d’étendre son contrôle sur d’autres pays, notamment en établissant des colonies ou de l’exploitation des ressources d’un pays.

Après que Christophe Colomb découvre l’Inde un nouveau continent, les nations européennes exercent un contrôle génocidaire sur les peuples Amérindiens, tout en important une main-d’œuvre qui servira à exploiter les terres réappropriées. L’escroquerie et l’institution inhumaine de l’esclavage étaient justifiées par l’idéologie de l’Église. « L’esclavage fait partie du plan du dieu chrétien », soutiennent les colonisateurs:

On dit que l’Ancien et le Nouveau Testament donnent la permission de retenir des personnes comme esclave. Dans l’Ancien Testament, Dieu et les Patriarches en approuvent. Dans le Nouveau Testament, Jésus et les apôtres montrent que l’esclavage est permis. Par conséquent, l’esclavage n’est pas une institution antichrétienne — tout le contraire. En outre, de prétendre que l’esclavage est antichrétien parce qu’une telle conclusion contredit Dieu. [traduction libre d’un article d’un journal de Caroline du Sud, 1835; source https://historyengine.richmond.edu/episodes/view/3535 ]

Les déclarations du pape Jean-Paul II et du pape François témoignent des torts incommensurables et persistants que le colonialisme et l’esclavage transatlantique ont infligés sur l’Afrique. Le pape François s’est permis de semoncer en sourdine les dirigeants africains pour leur rôle dans ce que le pontife qualifie de «nouveau colonialisme.» Est-ce une étourderie pour distraire le peuple du «colonialisme usité» dont a profité l’Église et pour lequel le Vatican n’a jamais rendu de véritables réparations ?

N’en déplaise à l’Occident, le colonialisme et la traite négrière ont nourri la l’invasion européenne des deux bords de l’océan Atlantique: en Afrique et dans les Amériques. Au nom de leurs monarques européens et avec la bénédiction de l’Église, les colons ont pillé les ressources humaines de l’Afrique pendant 315 ans. Plus de 12 millions de corps sont transbordés vers le Nouveau Monde. Quelques millions d’entre eux meurent en route. À l’arrivée, les africains accélèrent l’invasion et l’emprise des européens sur les terres volées. Bien sûr, les premiers bâtiments érigés sont des églises. La plupart des propriétaires d’esclaves étaient chrétiens. Les membres du clergé, eux aussi, participent à la traite négrière. Même les missionnaires chrétiens venus pour «évangéliser les sauvages» possèdent des esclaves. Le commerce des esclaves, aussi rentable qu’il soit, rempli les coffres de l’Église. Le Vatican, aujourd’hui inondé d’or, doit lui-même un lourd tribut à l’esclavage et au colonialisme. Contrairement à un certain nombre d’églises américaines et d’universités chrétiennes telles que Georgetown et Princeton, qui s’imposent examen de conscience afin de confronter leurs liens historique et financier à l’esclavage, le Vatican joue à l’autruche. La tête du Pape reste fermement enfoncée dans le sable.
Le pape François, comme ses prédécesseurs en visite en Amérique, n’a fait aucune mention des atrocités racistes qu’engendra le « colonialisme usité ». Les descendants d’esclaves se retrouvent toujours au bas de l’échelle socioéconomique dans la plupart des Amériques, aux côtés des survivants du génocide indigène. Ces réalités ne sont pas qu’un malheureux hasard, ni une ribambelle de problèmes indépendants. Elles sont la conséquence du «colonialisme usité,» auquel le pape fait la sourde oreille.
Un fois l’esclavage aboli, les européens en Afrique passent de l’enlèvement des ressources humaines au pillage des ressources physiques. Les puissances européennes et les Etats-Unis se réunissent à Berlin en 1884 pour partager entre eux le territoire africain (et ses précieuses ressources naturelles). En imposant des frontières maladroites et difformes, les européens scindent des tribus des familles et ils alimentent la rivalité entre les tribus traditionnellement inconciliables. De nos jours, la prise européenne cède à celle de la Chine. Celle-ci devient l’envahisseur l’investisseur chef en Afrique. Malgré les milliards de dollars de profits, rien, semble-t-il, ne parvient à alimenter les bidonvilles de Nairobi, où le pape François a fait son allocution anticolonialiste.

L’Église de Rome concède que l’esclave africain était un être humain en 1839. Le pape Grégoire XVI ne mâche pas ses mots, quoique son Église amasse un capital impressionnant sur le dos des esclaves. Près de deux cents ans et plusieurs millions de morts plus tard, le chef actuel de l’Église catholique romaine, un homme blanc, descend de sa tour d’ivoire pour visiter les africains afin de pontifier sur le «nouveau colonialisme». Alors que les Africains et les Afro-descendants portent toujours les cicatrices du «colonialisme usité», un certain nombre d’églises chrétiennes ont la lucidité d’aborder des discussions sur les réparations. Avant que le pape François ne se penche sur la répartition inéquitable des terres et des ressources africaines, le Vatican se doit redécouvrir la parole du Christ et de répondre aux conséquences de ses propres péchés coloniaux.

The adventures of a Franco Ontarian Viz Min Woman in Ottawa.
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