The Adventures of Diva Rachel: The Home of the Habs: For Whites Only?

This blogpost was published in the HuffPost under the title:

This Canadian Stood Up to Racism Before Rosa Parks

The Hobby Lobby case rules that Corporations can impose their restrictive values on others. What if the corporation is racist?

As a Verdun resident, Fred Christie follows the Habs, as do a legion of other Quebeckers. The Montrealer is even a proud season-ticket holder.

Accompanied by two friends, Mr. Christie enters the tavern at the Canadiens‘ hockey area, plunks down some cash and orders a few beers. The bartender refuses to serve him. The assistant manager then explains to his would-be customers that the establishment extends no courtesy to Negroes.

It is 1936. July 11th 1936.

The protagonist had resided in the Métropole for over 20 years. Mr. Christie converted to the cult of ice hockey even if the NHL then bars all coloured players. Although Mr. Christie, a Jamaican immigrant, integrated himself into Canadian culture and acclimatized himself to his adopted country, he was not treated like other customers.

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Long before Canada’s “multiculturalism mantra,” this was an everyday scenario played out in Toronto, Calgary, Nova Scotia… just about everywhere in the Great “White” North. Aboriginals, Asians and Africans-descendants suffered overt discrimination at will.

During the hostility at le Forum de Montréal‘s tavern, Mr. Christie tried to explain to the Manager that this race-based rule was unfair. His pleas fell on deaf ears. Mr. Christie then called the police. They only served to add insult to injury. Humiliated, Fred and his friends left the tavern thirst unquenched and empty-handed. Like most Afro-Canadians in Montreal, Mr. Christie knew which shops and theatres avoid, which jobs were denied to him, and which neighbourhoods were forbidden to “Negroes”. After all, the city was then a sanctum of segregation. But, for the man who felt at home in the Temple du Hockey, the tavern’s racist rule was the straw that broke the camel’s back. Fred Christie filed a discrimination case against the York corporation to court. Despite registering multiple setbacks, Christie’s case went all the way to the Supreme Court.

On December 9 1939, the Supreme Court of Canada (SCC) rendered its final decision.

It ruled that the general principle of the law in Québec is complete freedom of business. As long as a merchant did not break the law, he or she was free to refuse any member of the public on any grounds.

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The Court proceeded to blame Christie for his own misfortune:

«The respondent was merely protecting its business interests.

It appears from the evidence that, in refusing to sell beer to the appellant [Mr. Christie], the respondent’s employees did so quietly, politely and without causing any scene or commotion whatever. If any notice was attracted to the appellant on the occasion in question, it arose out of the fact that the appellant persisted in demanding beer after he had been so refused and went to the length of calling the police, which was entirely unwarranted by the circumstances.» ~Justice Rinfret

Decidedly, the SCC ratified the “no service for coloureds” doctrine as being in line with the moral standards of the day.

In the social context of Canada before the Quiet Revolution (1950’s), before Viola Desmond’s act of defiance (1946), before Rosa Parks triggered the United States’ Civil Rights Movement (1955), Fred Christie stood up to institutional discrimination.

A decade before the Universal Declaration of Human Rights (1947), Fred Christie exhibited unimaginable courage and perseverance in asserting his civil rights. Though the judicial process did not deliver the desired result, Fred Christie remains a key instigator in Canada’s journey towards the establishment of universal rights. As Aboriginals, Francophones and elderly people of colour know, the Canadian justice has not always been kind to minorities. Fred Christie paved the way for us all.

Four years after the SCC’s shameful ruling, Ontario heralded a new anti-discrimination era with its 1944 “Racial Discrimination Act”. And sometimes anti-racism laws were even enforced! The jurisprudence would spread from coast to coast.

Fred Christie died enclosed in obscurity. He received no honours befitting of his buoyant bravery — in life or in death.

It’s about time, is not it?

This blog originally appeared in French on the Huffington Post Québec.
The adventures of a Franco Ontarian Viz Min Woman in Ottawa.
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The Adventures of Diva Rachel: Le PQ de Pauline a-t-il perdu à cause du vote ethnique?


Le ectoplasme du «prochain» référendum s’éloigne maintenant que le Parti québécois (PQ) a été défait dans scrutin provincial québécois. Après un cycle électoral acrimonieux et débordant d’allégations de corruption, d’insinuations sexistes, d’accusations de fraude et de démagogies à caractère raciste, peu en sortiront indemne. Les candidats malencontreux, les partisans aux propos désolants, les prétendants dauphins trop pressés de tasser le chef déchu, les sondeurs soucieux… ils se doivent tous un examen de conscience. 

Quant au précédent référendum, celui de 1995, il a infléchit la nature du Parti québécois, dont l’article premier est de conduire la province fondatrice vers la séparation. La déclaration de clôture de Jacques Parizeau, alors premier ministre du Québec et privé de sa victoire référendaire, fait encore frémir plusieurs. Le referendum lui aurait été volé à cause de «l’argent et les votes ethniques». Hélas, le rôle du méchant maraudeur dans le conte de fées souverainiste est réservé aux minorités: voilà un canevas classique.

Cette semaine, les Québécois étaient convoqués à redistribuer les sièges à l’Assemblée Nationale pour la deuxième fois en dix-huit mois. Sous l’aile de Philippe Couillard, les Libéraux surgissent avec un gouvernement majoritaire. Les épilogues n’ont pas tardé: les résultats sont un «rejet de la Charte de laïcité de Mme Marois» ou bien un «rejet du discours référendaire du PQ.» Peu importe l’interprétation, les sondeurs ont déterminé que les francophones aiment l’idée d’imposer des limites au code vestimentaire des nouveaux arrivants (contrairement à la culture nébuleuse qui imprègne le quotidien canadien). Les anglos et les allophones voient plutôt la Charte d’un mauvais œil.

Comment les experts ont-ils établi les profils linguistiques et démographiques favorables à la défunte Charte des valeurs
On suppose qu’ils se sont basés sur des renseignements personnels tels que la langue parlée à la maison et/ou maternelle. 

Moins d’un anglophone sur cinq croit que la charte des valeurs proposée par le Parti québécois parviendra à améliorer la cohésion sociale au Québec, alors que le double des francophones et des allophones pensent que ce sera le cas.

Nul n’accuse Ekos de semer la discorde, d’être anti-anglo, ou de pratiquer une sorte de discrimination. L’étude est un moyen efficace de diagnostiquer le paysage politique et de voir le vrai visage du peuple. L’alternative, c’est de faire un sondage général, où les voix des minorités sont étouffées. Les Canadiens-français connaissent cette feinte fédéraliste par coeur. 
Les canadiens ont l’habitude de lire les sondages nationaux sous la loupe «rural/urbain», «homme/femme», «Québec/le RoC» (et les Américains sont encore plus performants: le New York Times publie les résultats de l’élection présidentielle 2012 selon le sexe, l’âge, le niveau d’éducation , le revenu, la race et l’origine ethnique, l’idéologie, l’état civil, etc.) Par exemple, la question du chômage est étudiée selon l’âge: les parlementaires font l’analyse de la sous-embauch des jeunes dans le but de concilier ce défaut. Les enjeux tels l’inclination à la monarchie britannique, l’appui au Registre des armes à feux, à la chasse aux phoques et aux interventions guerrières se jouent sur les particularités régionales, indigènes, patrimoniales, etc. Ca met en évidence des perspectives identitaires qui informent à la fois le public et auteurs de politiques, en plus de permettre la comptabilisation (voire la compréhension) des citoyens en milieu minoritaire.
Le chaînon manquant à l’analyse des suffrages d’une société plurielle, c’est le volet «race et origine ethnique». Curieusement, il existe peu de données empiriques sur la participation électorale des communautés culturelles au Canada. Élections Canada a publié un rapport en 2006. 

Les résultats des élections fédérales de 2004 et 2006 révèlent que les circonscriptions à forte concentration d’immigrants ont affiché un taux de participation inférieur à la moyenne. En 2001, près de 90 % de tous les immigrants étaient domiciliés dans les provinces de l’Ontario, de Québec et de la Colombie-Britannique. Les circonscriptions à plus fort pourcentage d’immigrants se trouvent dans les zones métropolitaines.

Bref, Élections Canada s’est réduit à l’extrapolation afin d’étudier le «vote ethnique». Il semble n’y avoir aucune preuve que les citoyens qui ont voté dans ces circonscriptions «multiculturelles» soient des électeurs «ethniques». Le scrutin aurait-il mesuré l’apport des «Canadiens de souche» qui résident également dans la circonscription? 
Les minorités visibles formeront bientôt le tiers de la population canadienne et près de la moitié des centres urbains. Quand est-ce que les maisons de sondage vont s’ouvrir à cette mine d’or démographique? Les voix des minorités ne valent-t-elles pas la peine d’être écoutées? N’y a-t-il aucun curieux avide à découvrir ce que près d’un quart des Canadiens pensent et ressentent, afin de mieux servir le peuple dans son ensemble? 

Quels enseignements peut-on tirer de ces images plus récentes de la participation des groupes minoritaires et des immigrants à la vie électorale canadienne? D’abord, il est assez évident qu’il faudra davantage de recherche. L’une des priorités est l’exploration des différences dans les taux de participation électorale de communautés spécifiques.

Au cours des prochaines semaines, on aura droit à une pluie de comptes-rendus pontifiants qui dresseront le bilan du suffrage québécois. Que dire des conclusions des commentateurs? Le puzzle politique ne peut être résolu sans la pièce du «vote ethnique». 
La hausse de la participation électorale est-elle liée à une augmentation d’électeurs issus des «communautés culturelles»? Est-ce la Charte des Valeurs ou le spectre d’un autre référendum à escroquer qui les a conduits aux urnes en grand nombre? Si la Première ministre Marois avait accès à de meilleurs sondages, incluant les minorités visibles, aurait-elle déclenché ces élections hâtives? 
Puisque les sondeurs se noient de complaisance ou ont une peur bleue des vérités qui dérangent, le nécessaire examen des électeurs est invariablement inachevé. Il se pourrait que le «vote ethnique,» bouc émissaire fétiche, ait eu raison du PQ de Mme Marois. Grâce à notre débilitante anxiété collective par rapport à la comptabilité ethnique, nous ne le saurons probablement jamais.
The adventures of a Franco Ontarian Viz Min Woman in Ottawa.
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The Adventures of Diva Rachel: Le PQ de Pauline a-t-il perdu à cause du vote ethnique?

Le ectoplasme du «prochain» référendum s’éloigne maintenant que le Parti québécois (PQ) a été défait dans scrutin provincial québécois. Après un cycle électoral acrimonieux et débordant d’allégations de corruption, d’insinuations sexistes, d’accusations de fraude et de démagogies à caractère raciste, peu en sortiront indemne. Les candidats malencontreux, les partisans aux

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The Adventures of Diva Rachel: No Asians + No Blacks + no gays + no turbans + no aboriginals = No Canada -OR- BankOfCanada’s state sponsored xenophobia

The news of the ethnic cleansing of Canadian c-notes by the Bank of Canada hit like a bombshell last summer. It was revealed that an Asian-looking female figure was gentrified by the federal institution to appease Canadians who expressed xenophobic views in a focus group. The news went viral around

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The Adventures of Diva Rachel: Le choix de la Diva s’arrête sur Gérard Kennedy : candidat pour Premier Ministre de l’Ontario

Comme prochain premier ministre de l’Ontario, je choisis Gérard Kennedy. La course la chefferie du Parti libéral de l’Ontario dispose d’un excellent ventail de candidats. Gérard Kennedy a une passion pour l’inclusion de tous les ontariens, quel que soit leur identité socioculturelle ou linguistique. Pour moi, Gérard est le candidat

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